Les élèves de 3e1 et de 3e4 ont passé la matinée du mardi 4 avril au camp du Struthof, accompagnés par leurs professeurs de français Mme Fischer et M. Puthod, ainsi que par leurs professeurs d’histoire-géographie qui ont assuré la visite du camp, Mme Thiriet et M. Pennerath.
Ils ont pu découvrir l’histoire de ce camp et les atrocités qui s’y sont déroulées, parfaire leur connaissance de l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale et de la place si particulière qu’y occupe notre région.
Florilège de quelques réponses d’élèves extraites du questionnaire qu’ils avaient à compléter
A la question : « pourquoi est-il important que vous, futurs citoyens d’une démocratie telle que la France, sachiez ce qui s’est passé au camp du Struthof ? », les élèves ont répondu :
« Pour s’instruire et connaître l’histoire de la guerre en Alsace »
« Pour que cela n’arrive plus car c’était horrible »
« Car il ne faut pas oublier et qu’il faut le raconter à nos enfants »
« Car certaines de ses personnes ont souffert pour la libération de la France »
« Car c’est une horrible partie de l’histoire, ça montre les erreurs qu’ils ont fait dans le passé et qu’il ne faut pas refaire »
« Pour comprendre ce qu’était un camp de concentration »
« Car il ne faut pas qu’une dictature puisse arriver un jour au pouvoir et commette à nouveau ce genre de choses »
« Pour être mature et courageuse un jour et pouvoir se battre pour que la France reste démocrate et en paix »
Lorsqu’il leur a été demandé de rédiger les émotions et sentiments qu’ils ont éprouvés lors de la visite, ils répondent :
« J’ai éprouvé beaucoup de pitié pour les déportés, comment ils vivaient, le fait qu’ils se faisaient tuer pour rien »
« J’ai été choqué par les prisons, c’était tellement petit vu le nombre de personnes dans la pièce ! »
« J’ai eu énormément de peines pour ces personnes mortes qui ont subi ces choses atroces »
« Je trouve que le plus horrible c’était les dessins des déportés squelettiques »
« J’ai été dégoûtée en imaginant ce que ces pauvres gens ont vécu, et triste pour leurs familles. Ca montre à quel point l’Homme peut être naïf et manipulé pour faire ce genre de choses horribles : torturer, frapper, tuer, juste parce qu’ils sont différents. Je me demande comment les SS ont pu faire cela sans avoir d’émotion ! »
« Quand je suis entrée dans ce camp, j’ai eu la chair de poule, j’ai senti que la souffrance a vécu ici. J’ai ressenti de la tristesse, des picotements dans les yeux, de la colère envers les gens qui créaient cette souffrance, du chagrin. Je ne peux toujours pas croire que ces malheurs sont arrivés à ces personnes, car moi je ne voyais cela que dans des films, mais je ne savais pas que ça existait vraiment. C’est horrible, cruel, monstrueux, pour moi tout ces gens qui créaient tous ces malheurs ne sont pas des humains mais des monstres ! »
Le message est passé… Le devoir de mémoire est accompli.