Les élèves de 3è2 et de 3è3 ont bien de la chance. Chacun leur tour, Ils ont pu rencontrer des femmes d’exception, des femmes qui exercent des métiers de passion dans le domaine des sciences.
Nous avons ainsi pu découvrir des métiers dont nous n’avions peut-être encore pas entendu parlé, des métiers autour de la science, exercés par des femmes engagées et passionnées.
Nous étions divisés en trois groupes et devions deviner le métier de chaque intervenante en posant des questions à l’aide d’objets qu’elles avaient apportés. Puis des échanges autour des objets et/ou des questions posées nous ont permis d’apprendre beaucoup de choses dans les domaines de l’environnement, de l’astrophysique, des neurosciences, de l’informatique, des écosystèmes, de la géochimie, des nanoparticules….et des métiers de la recherche. Ensuite nous avons chaque fois écrit les mots-clés qu’ils avaient retenus de la rencontre avec chaque scientifique.
Toutes nous ont encouragé.es à ne pas hésiter à nous lancer dans des études scientifiques. Il faut aimer apprendre, être curieux et persévérer. C’est un domaine où la routine n’existe pas. Certes, ces chercheuses ont suivi des études très longues, mais aucune ne l’a regretté. Toutes ont partagé leur expérience avec passion.
Emeline, La médiatrice a attiré notre attention sur le fait que les invitées étaient toutes des femmes pour montrer que les filles ne doivent pas se sentir inférieur ou douter de leur capacité d’aller vers ces métiers exigeants mais tellement intéressants, utiles car ils font avancer la recherche. Souvent les filles ne s’autorisent pas à se lancer dans de longues études de sciences. Par manque d’estime d’elles même ou parce que ça ne se fait pas, ou parce qu’elles pensent que c’est un domaine réservé aux hommes.
Ces femmes scientifiques nous ont prouvé le contraire et ont encouragé les filles à envisager ces métiers sans crainte
Marie-Pierre Pierret, géochimiste, étudie les écosystèmes forestiers et les liens entre ces écosystèmes. Dans le secteur de Ribeauvillé, elle travaille en collaboration étroite avec des hydrologues, des géologues, des microbiologistes… Elle nous a fait prendre conscience que dans le domaine de l’écologie, tout est lié, l’eau, la terre, l’air, la faune, la flore et les activités humaines qui sont souvent invasives et sources de pollution.
Esther Collas est ingénieure en informatique au Planétarium de Strasbourg. Elle fait du traitement de données et travaille surtout sur des ordinateurs en faisant du codage informatique ce qui veut dire qu’elle analyse des colonnes de chiffres pour pouvoir les rendre plus lisibles. Elle vérifie, compare des informations qui peuvent venir de différents pays. Ainsi on sera capable de déterminer la présence d’une galaxie ou de mesurer des corps astraux, invisibles même dans des grands télescopes. Elle a longtemps hésité avant de trouver sa voie, mais elle n’exclut pas de changer encore de domaine professionnel. C’est parfois le hasard d’une rencontre ou d’une petite annonce professionnelle qui permet de trouver un emploi et de savoir ce que l’on veut vraiment faire de sa vie.
Anne Pereira de Vasconcelos est chercheuse en neurosciences. Elle travaille surtout sur le thème de la mémoire et particulièrement de la mémoire longue. Elle fait des expérimentations sur des cerveaux de rats pour comprendre des mécanismes cellulaires et moléculaires dans le but de trouver des médicaments capables de soigner des maladies du cerveau. Un des aspects important de son travail est de faire des hypothèses à partir de ces expériences. Elle travaille pour un organisme de recherche orienté vers la recherche médicale : l’INSERM.
Elle commencé par des études en BTS, puis a rejoint la faculté pour reprendre ses études. Elle nous a encouragés à faire des stages pour se rendre compte de ce qui nous correspond vraiment.
Emilie Thélie est ingénieure en astrophysique. Elle travaille dans le domaine de la cosmologie et plus particulièrement sur la période de 200 millions d’années avant l’homme, l’époque où les premières galaxies sont apparues.
Cécilia Ménard-Moyon travaille dans le domaine du très très petit et étudie des nanoparticules intelligentes qui sont maintenant capables d’aller au coeur d’une tumeur et de la traiter sans pour autant abîmer les cellules saines autour. Elle travaille beaucoup avec des experts, lit beaucoup d’articles scientifiques, rédige elle aussi des articles qui seront lus par d’autres scientifiques . Elle anime des conférences, et cherche des financements pour ses projets.
« On n’avance pas tout seuls, on a besoin des autres »! dit-elle
Elodie Panzer est doctorante et apprentie chercheuse. Elle aussi travaille dans le domaine des neurosciences et plus précisément dans le domaine de la mémoire spatiale (la mémoire de notre environnement et de nos déplacements par exemple) et sur la durée de cette mémoire, notamment en travaillant sur des rats de laboratoires. Elle déconnecte des parties du cerveau d’un rat pour savoir si le rat se souvient de l’emplacement d’une plateforme plongée dans une piscine. Elle nous a rassuré en nous disant que l’expérimentation animale en France était très règlementée et qu’on ne l’utilisait que si c’est absolument impossible d’étudier autrement.