Mardi 4 décembre, les 3e1 de M. Puthod ont accueilli Frédéric Liénard, comédien en résidence aux Tanzmatten de Sélestat, venu leur parler de Georges Feydeau et son Dindon, une comédie qu’ils iront voir demain, mardi 8 janvier. Qu’ont-ils appris au sujet de cette pièce, de son auteur, de son époque, mais également du jeu d’acteur ? Voici un condensé de leurs impressions :
En amont, les élèves avaient découvert le genre théâtral du vaudeville – une comédie légère, sans intentions psychologiques ni morales, essentiellement fondée sur une action pleine de rebondissements – et étudié deux mises en scène de la pièce par les Comédiens-Français, en attendant celle de la troupe VIVA !
L’occasion également d’expérimenter une pratique théâtrale visant à souder les acteurs, développer leur concentration, anticiper les actions de leurs partenaires de jeu et ainsi savoir réagir aux « accidents » qui peuvent se produire sur scène :
BING ! BANG ! SHIVA !
Ci-dessous une description du jeu par Camélia et Okan :
Le principe du BING est de faire un geste qui se dirige vers la personne à côté de soi, en lui donnant éventuellement un objet.
Le principe du BANG est de faire un geste les deux mains en l’air pour que la personne se retourne vers son autre côté.
Le principe du SHIVA est de diriger sa main vers la personne de son choix pour que le jeu continue de son côté.
Ce jeu de communication permet de mettre à l’aise la personne à ses côtés.
Jouer avec une équerre, c’est facile, avec une pièce de 1 centime, cela se complique…
C’était plutôt sympathique !
« À chaque représentation, il se passe un truc pas comme d’habitude, et c’est très bien parce que c’est souhaité, parce que c’est du live, parce que c’est en direct avec des gens. On n’est pas comme au cinéma où l’on peut refaire des prises jusqu’à ce que ce soit bien… Non, tous les soirs, on le refait, donc tous les soirs, il va se passer des choses différentes, un peu différentes, et puis des fois, il y a des accidents : ah ! mince, il a oublié son accessoire ! ah ! mince, le verre d’eau est vide ! ah ! mince, je ne sais quoi ! » (Frédéric Liénard)